Le lièvre


Les Oreilles
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Le lièvre (du latin lepus) est un petit mammifère herbivore sauvage qui ressemble au lapin. Il existe une trentaine d'espèces de lièvres de part le monde qui diffèrent entre elles par leur taille, leur coloris ou leur mode de vie. Les lièvres sont des animaux relativement solitaires vivants parfois en couple. La femelle du lièvre s'appelle la hase (mot emprunté à l'allemand). Elle a deux ou trois portées par an et possède trois paires de mamelles. Le cri du lièvre est le vagissement.

Les lièvres possèdent de longues pattes postérieures qui lui permettent de se propulser en bonds rapides lorsque c'est nécessaire ; le lièvre d'Europe peut ainsi se déplacer à la vitesse de 70 km/h.

Les lièvres constituent un gibier de chasse. En Europe, il est parfois désigné par les noms de capucin, rouquin, oreillard, bossu (lebe en patois gascon).

Chez le lièvre d'Europe, l'accouplement avec le mâle appelé bouquin se produit de mars à novembre. Cette période porte le nom de bouquinage.


Rien ne sert de courir; il faut partir à point :
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
«Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt? Êtes-vous sage ?
Repartit l'animal léger :
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.)
- Sage ou non, je parie encore."
Ainsi fut fait; et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
Ni de quel juge l'on convint.
Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire,
J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint,
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir et pour écouter
D'où vient le vent, il laisse la tortue
Aller son train de sénateur.
Elle part, elle s'évertue,
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu'il y a de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose,
Il s'amuse à toute autre chose
Qu'à la gageure. A la fin, quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la tortue arriva la première.
"Eh bien! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi l'emporter! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?"

La Fontaine

LIENS EXTERNES :

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je viens de visiter votre blog avec plaisir, je suis fialyne alias fyalla et j'ai vu mon poème le caniche Amoureux.
En fait j'ai écrit des fables sur les animaux tels que:
-La peur du lièvre
J'ai aussi :
-La vache folle
-Le lion est la belle
-L'oiseau et la fourmi
-Le règne des abeilles
-Près de la fontaine(hyppopotame)
-La chatte
Vous pouvez me contacter à: afy_ilda@hotmail.fr et je vous les enverrai.
Voici mon livre en vente:

http://www.ilv-edition.com/librairie/sous_les_jasmins.html